Nature Centre est la fédération régionale des associations de protection de la nature et de l'environnement du Centre.
Créée en 1980 à l'initiative des associations de la région, elle en regroupe 17 aujourd'hui. Certaines d'entre elles sont également des fédérations départementales et représentent donc des associations plus locales.
Nature Centre crée les synergies nécessaires entre les associations pour favoriser leur développement et la réalisation de leurs projets. Elle est leur interlocuteur auprès des pouvoirs publics régionaux.
Nature Centre est le représentant régional de France Nature Environnement, sa fédération nationale.
Aujourd'hui, les enjeux environnementaux rejoignent en importance les grands enjeux politiques, et ils interpellent tous les acteurs à tous les niveaux, du local à l'international.
La nature et l'environnement ont subi et subissent des agressions inouïes de la part de nos sociétés industrielles et de consommation. Ces atteintes se poursuivent, en changeant parfois de forme et en se propageant massivement au sein des nouvelles puissances industrielles, jusque dans les pays pauvres.
Certaines agressions ont déclenché des processus de moins en moins contrôlables, tels que le dérèglement climatique qui affecte directement les conditions de vie des êtres humains, l'érosion dramatique de la biodiversité, l'explosion des cancers, l'épuisement des ressources naturelles...
Les désordres environnementaux jouent désormais un rôle central dans quantité de crises sociales, économiques et politiques. La communauté scientifique s'interroge très sérieusement sur les conditions de survie de notre espèce sur une planète qui subit ces profonds bouleversements à un rythme sans précédent. De plus, les inégalités écologiques s'aggravent au détriment des plus démunis.
Face à ces constats, Nature Centre a choisi d'être une fédération militante . . .
. . . qui agit face à l'urgence écologique
Ce choix militant doit être pris au sens de :
➢ L'animation du débat public,
➢ La défense des idées,
➢ L'acceptation du conflit quand il est nécessaire,
➢ Le besoin de garder sa liberté de parole et de s'assurer de l'indépendance de la fédération.
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Nature Centre développe :
➢ la position experte en matière environnementale,
➢ la diffusion de savoirs (évènementiel, outil pédagogique, formation, documentation),
➢ la coordination d'expertises menées par ses associations fédérées,
➢ l'accompagnement à la vie associative de son réseau.
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La fédération privilégie :
➢ sa capacité à prendre des positions expertes et argumentées sur les domaines environnementaux,
➢ son indépendance de pensée et de parole,
➢ sa capacité à mobiliser son réseau associatif et citoyen, l'intégration de l'action départementale dans une démarche cohérente à l'échelle régionale et nationale,
➢ d'échanger transversalement et verticalement des informations, des expériences et des réflexions,
➢ de couvrir l'ensemble des thèmes liés à l'environnement en apportant des expertises techniques par l'intermédiaire d'équipes scientifiques,
➢ de créer des outils de référence utilisables par les associations locales,
➢ d'organiser une formation continue au sein du réseau régional des associations,
➢ de véhiculer une image de marque valorisante du monde associatif naturaliste,
➢ de servir de conseil auprès des associations,
➢ de servir de relais auprès des administrations et des organismes régionaux ou nationaux et représenter les associations aux niveaux régional et national,
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Objectif principal de Nature Centre : porter la parole régionale de la protection de l'environnement dans un débat sociétal d'intérêt général et de type développement durable
Il est devenu quasiment un lieu commun d'affirmer aujourd'hui que l'exigence démocratique et écologique, la complexité des enjeux environnementaux et sociaux et l'obligation de prendre des orientations dans un contexte marqué par un degré significatif d'incertitude obligent à inventer un nouveau mode de gouvernance de crise.
En effet, les questions ne sont ni d'ordre technique ni d'ordre financier, tout est au final une question de choix radical d'un nouveau modèle économique et social, de priorisation dans l'affectation des moyens financiers et humains, d'organisation du travail.
Pour faire ces choix, nombreux sont ceux qui mettent en avant les valeurs de la démocratie participative, mais, au final, la mise en oeuvre concrète de ces valeurs piétine. Ce constat est d'autant plus flagrant à l'échelle régionale alors que l'importance d'une territorialisation de la prise de décision est aujourd'hui reconnue et que le processus de régionalisation est indéniablement engagé depuis quelques années et même si le périmètre d'action des régions reste encore à préciser.
Le processus de décision, à cette échelle locale, reste donc, à engager concrètement et en particulier dans une démarche collective.
Si de cette Gouvernance il est hors de question de remettre en cause les règles et les mandats qui organisent aujourd'hui décision, exécution et contrôle, à notre sens, des innovations doivent rendre plus efficaces les conditions de mise en oeuvre du diagnostic de la situation, de la formalisation des options et des choix à mettre en oeuvre et d'une véritable évaluation des programmes.
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L'effort de diagnostic, d'analyse du contexte, des besoins et enjeux reste certes à améliorer mais il est néanmoins assumé aujourd'hui tant bien que mal et souvent avec les moyens du bord, par tout un panel d'acteurs, de structures dites intermédiaires, dont notamment, les associations de protection de l'environnement. Ces dernières sont aujourd'hui reconnues - à défaut d'être véritablement soutenues financièrement - sur cette fonction d'alerte, qu'elle se réalise dans un cadre institutionnalisé ou conflictuel.
Le véritable champ d'innovation reste certainement celui de la formalisation : comment en effet organiser efficacement et localement la participation collective en amont de la décision et à partir d'un diagnostic validé et accepté ? Il serait temps d'initier et de favoriser l'expérimentation de démarches de réflexion collective à l'image de conférences de citoyens, de débats contradictoires plus formalisés,... en s'inspirant d'expériences déjà menées à l'étranger ou dans d'autres régions qu'il conviendrait d'adapter à notre pratique régionale.
Les structures intermédiaires - et au premier desquelles les associations de protection de l'environnement - ont ici un rôle fondamental à tenir :
- par l'expertise qu'elles peuvent apporter aux débats,
- par leur position d'animateur du débat public nourri par la liberté de parole de leurs bénévoles,
- par leur assise sociale qui leur confère une posture de représentation des citoyens.
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Un rôle d'expertise et d'ambassadeur de l'environnement
En se fédérant, les associations peuvent mener des actions cohérentes et être représentées aux niveaux régional et national.
Nature Centre et ses associations participent régulièrement à différentes manifestations à caractère culturel ou commercial. A travers ces participations, la promotion des milieux naturels en région Centre est assurée et le public est incité à venir découvrir, non seulement les grandes régions naturelles (Sologne, val de Loire), mais aussi les autres moins connues mais qui ne manquent pas d'intérêt.
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Le suivi des aménagements et du respect de la réglementation
Sur l'ensemble des grands dossiers d'aménagement concernant la région, les associations s'informent et contribuent par leurs interventions à diminuer les impacts sur les milieux naturels et réduire les nuisances potentielles. Dans le domaine de la pollution de l'eau, de l'air ou du sol, elles ont une action de sensibilisation des différents acteurs concernés.
Elles ont capacité pour intervenir dans le cadre de la loi du 19 juillet 1976, relative aux installations classées pour la protection de l'environnement, et veillent à son respect. Pour ce qui est de la protection de la nature, les associations font en sorte que loi du 10 juillet 1976 soit connue et appliquée. Aussi, agissent-elles auprès des tribunaux, soit en déposant plainte, soit en se constituant partie civile, soit en déposant des recours pour annulation de certaines décisions administratives quand elles jugent que ces actions sont nécessaires.
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